SUD et CGT organisent un débat en visio ce jeudi 15/02 à 13h30 : lien zoom |
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Les raisons fondamentales de notre opposition à l'Établissement Public Expérimental (EPE) : |
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Refuser l'EPE, ce n'est pas "favoriser l'immobilisme et le déclassement de l'UBO" comme le prétend notre président. Refuser l'EPE, c'est : |
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défendre un service d'enseignement supérieur et de recherche public qui s'inscrit dans un cadre national, celui du code de l'éducation et dénoncer la privatisation rampante de celui-ci. - continuer à construire une université réellement interdisciplinaire.
- éviter des modifications importantes des conditions de travail pour bien des collègues, notamment par la mutualisation des moyens, le transfert de « bouts » de l’UBO à l'Institut National Polytechnique(INP) avec des « mobilités » et des suppressions de postes à venir !
- combattre les fantasmes identiques à la COMUE UBL dont chacun connait le bilan... Sauf que cette fois-ci, avec un EPE, on ne pourra pas revenir à la situation précédente !
- éviter toute future dérive car un EPE n'a plus aucun garde fou. À court terme, quelles modifications subira cet EPE ? Personne ne peut le dire.
- refuser que la stratégie et les orientations de recherche et d’enseignement soit sous pression d'un comité stratégique dont les membres seront ceux du projet Blue Inn.
- refuser que nos activités soient essentiellement orientées selon le classement de Shanghai.
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Nous reprenons donc en contradictoire les arguments actuels qui justifieraient la nécessité de se transformer en EPE. |
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Notre président affirme que "nous devons nous adapter". S'adapter c'est accepter une dégradation exponentielle de nos conditions de travail ! S'adapter aujourd'hui c'est cautionner que l'on nous demande de nous adapter perpétuellement dans ce tourbillon de changements non maitrisé pour atteindre des objectifs hors de porter (recherche et enseignement) et en inadéquation avec les valeurs du service public ! |
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L'EPE nous entrainera dans les adaptations qu'ont connues France-Telecom et autres services publics ayant glissé vers la privatisation et le monde concurrentiel : souffrance au travail, perte de sens de nos métiers, précarisation accrue, ... |
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Nous refusons de nous adapter à un monde en pleine dérive néolibérale, nous refusons d'être les acteurs/actrices·e·s de notre propre souffrance à venir ! Nous pouvons résister collectivement en défendant une université publique et démocratique et sans EPE tant qu'il en est encore temps ! |
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"Un EPE n'est qu'expérimental, nous pourrons revenir en arrière" |
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C'est un leurre ! Si un EPE se met en place à l'UBO, nous ne reviendrons pas à la situation actuelle. |
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Il est extrêmement peu probable qu'un CA votant un EPE se déjuge rapidement ! |
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Surtout, l'EPE-UBO intègrera un INP qui, lui, conservera sa personnalité morale et juridique et donc pourra sortir de l'EPE quand il le voudra ! Cet INP absorbera l'ESIAB, l'IAE et peut-être d'autres "bouts" de l'UBO. Or, si l'EPE s'arrête, l'INP deviendra un établissement indépendant, conservant les bouts de l'UBO l'ayant intégré. |
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"Il faut créer un EPE pour être visible et bénéficier de futurs financements" |
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A entendre notre président, il suffirait que l'UBO ait l'étendard "EPE" pour que les mannes financières s'ouvrent. Nous sommes ici dans la pensée magique ! Rappelons que la mise en avant d’un EPE n’a pas permis au projet Blue Inn d’être sélectionné. Il y a donc très peu de chances que l'EPE favorise des financements futurs différemment que si nous restions une université classique. D'ailleurs, parmi les lauréats du PIA4 3e vague, il y avait l’Université de Tours (de taille comparable à l’UBO), qui n’est pourtant pas un EPE et ne projette pas de le devenir non plus. |
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Devenir un EPE est un leurre très dangereux, c'est un miroir aux alouettes issu du néolibéralisme. |
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Restons une Université et imposons une autre dynamique à l'UBO, fidèle à nos valeurs de service public. |
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Votez SUD-CGT pour affirmer clairement votre opposition à l'EPE |
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