L’exercice pour stimuler la biogenèse mitochondriale
Frédéric Daussin
URePSSS – Université de Lille
Les mitochondries sont des organelles centrales pour la production d’énergie au sein de nos cellules musculaires. L’augmentation de nos capacités aérobies est un élément essentiel de la performance des sportifs mais également de la qualité de vie et de l’autonomie des personnes. Le premier objectif de la présentation sera de faire un état des lieux des connaissances sur l’influence des caractéristiques de l’exercice sur l’amélioration du nombre et du fonctionnement des mitochondries au sein du muscle squelettique. Nous aborderons le rôle de la durée de l’entraînement, du volume, de l’intensité ou encore la modalité de l’exercice. Nous mettrons en lumière les adaptations au regard de la typologie musculaire. Dans un second temps, nous aborderons les adaptations mitochondriales qualitatives induites par l’entraînement en endurance. Pour cela nous nous intéresserons aux effets à long terme de l’entraînement en endurance et à l’entraînement en hypoxie qui est une méthode d’entraînement utilisée plus particulièrement par les athlètes de haut-niveau.
La grande épopée du microbiote pulmonaire ne fait que commencer.
Geneviève Héry-Arnaud
INSERM UMR1078 GGB, Axe Microbiota
L’histoire retiendra qu’il fut plus évident de prouver la présence de bactéries dans les abysses océaniques que dans les poumons humains sains. Casser un dogme centenaire (« un poumon sain est stérile ») n’est pas simple.
Il fallut attendre l’application des analyses métagénomiques (qui avaient déjà fait la preuve de leur puissance sur des prélèvements fécaux) aux pathologies respiratoires chroniques pour admettre que le signal microbien détecté dans les voies aériennes inférieures de sujets pris comme témoins n’était pas une contamination ou une infection, mais correspondait bel et bien à un microbiote pulmonaire.
Mais qu’en savons-nous vraiment ? Quels micro-organismes composent ce microbiote ? Quels rôles remplissent-ils ? Représentent-ils de nouvelles opportunités en pédiatrie, en pneumologie, en particulier pour les maladies respiratoires chroniques telles que la mucoviscidose ou l’asthme ?
Le microbiote pulmonaire commence à peine à livrer ses secrets …
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