Débouchés

Mise à jour le   05/07/2024
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Les étudiants diplômés du Master se dirigent principalement vers les métiers du son pour la musique et vers les métiers du cinéma (plus globalement de l’audiovisuel).

La licence quant à elle n’est pas à finalité professionnelle, et son débouché principal est l’entrée en Master Ingénierie de l’Image, Ingénierie du son.

 

C’est le débouché historique de la formation. Il y a quelques années les diplômés d’ISB étaient présents dans tous les grands studios parisiens (dans lesquels ils étaient rentrés en tant qu’assistant, puis ingénieur du son). 

En raison de l’évolution des supports (les plateformes de streaming ont largement remplacé les disques), l’économie des studios d’enregistrement a beaucoup évolué ces dernières années : beaucoup de grands studios ont laissé la place à des plus petites structures, de plus en plus hors-Paris. 

Néanmoins les studios-résidences se développent et chaque année quelques étudiants diplômés intègrent un studio, soit en tant que salarié d’un établissement existant, soit en créant leur propre studio.

Certains studios sont généralistes, d’autres cultivent une spécificité musicale (en musique acoustique, en rock, en rap…). Même si certains ingénieurs du son de studio sont spécialisés, ceux-ci sont généralement polyvalents et peuvent effectuer des prises de son, du montage, du mixage et du mastering. Certains diplômés se consacrent à l’enregistrement classique qui rentre dans la catégorie « studio » même si les prises sont généralement effectuées hors-studio.

« La presta » est aujourd’hui un des principaux débouchés de la formation. 

La sonorisation est devenue de plus en plus technique et technologique (avec l’usage quasi-généralisé des line-arrays, des processeurs de diffusion, des systèmes de son immersif…). 

La formation est attentive à cette évolution, organise des stages en salle de concert, des workshops avec les fabricants de systèmes de sonorisations… et est en lien étroit avec les grandes entreprises de sonorisation régionales et nationales. 

Les stages et embauches post-stage en sonorisation sont très courants, que ce soit en salle de concert/théâtre ou en prestation, en accueil ou en accompagnement de groupe, en installation de système, en retours ou en façade…
 

Par ailleurs, de plus en plus d’ingénieurs du son accompagnent des groupes à la fois en enregistrement et en tournée. 
 

Les RIM (réalisateurs en informatique musicale) se comptent désormais parmi les diplômés d’ISB. Ils accompagnent les musiciens (mais parfois aussi des scénographes, des plasticiens et artistes variés) sur des compositions et/ou performances faisant appel à des dispositifs informatiques et acoustiques complexes, souvent interactifs, intégrant du son spatialisé… 

Ce nouveau débouché correspond à des nouveaux contenus, notamment en Master 2 (son spatialisé, MaxMSP, Usine, Ableton Live…).
 

Depuis une quinzaine d’années (et la généralisation des formats numériques), environ un tiers des diplômés se dirigent vers les métiers du cinéma (en tournage ou en post-production). Ceux-ci concernent soit le son (ingé son tournage, perche, montage son, mixage…), soit l’image (cadre, lumière, montage, étalonnage…).

Ces domaines ne sont pas les principaux débouchés d’ISB (le « broadcast » est classiquement la suite des BTS audiovisuels), néanmoins chaque année quelques étudiants optent pour ces structures, à Paris ou non. 

La formation ISB est dispensée au sein d’une université et est adossée depuis vingt ans à une équipe de recherche en perception sonore (actuellement au sein du CNRS Lab-STICC UMR 6285). Durant le master, des cours et projets d’initiation à la recherche sont dispensés, et quelques étudiants, à l’issue du master, choisissent d’entamer une activité de recherche en thèse, généralement dans un domaine lié à la perception sonore ou les technologies audio (perception binaurale, cohérence audiovisuelle, micro ambisonique, réverbération…). Suite à leur thèse, les docteurs se dirigeront vers une carrière en recherche/enseignement supérieur ou dans l’industrie audio.

Il est rare que les diplômés du master soient en difficulté pour trouver du travail, leur niveau de qualification étant élevé dans le domaine de l’audiovisuel. 
Environ 50% des diplômés du Master sont intermittents du spectacle (régime d'allocations spécifique permettant aux travailleurs avec plusieurs employeurs d'être indemnisés lorsqu’ils ne sont pas sous contrat de travail). Un quart des diplômés est en CDI (par exemple salariés de studios, d’entreprise de production ou diffusion…), et le dernier quart regroupe entrepreneurs, CDD et autres statuts.