Séminaires de Géométrie et Topologie de 2015
Décembre 2015
- 11 décembre: Assemblée du laboratoire
Novembre 2015
- 27 novembre : Rob Scott (LMBA)
Titre : Dilatation du temps en l'espace-temps courbé de Relativité Générale
Résumé : La théorie de gravitation proposée par Albert Einstein en 1915, la relativité générale, reste notre théorie actuelle de la gravitation. Elle représente l'espace-temps comme une variété pseudo-riemannienne avec signature lorentzienne. La relativité générale prévoit la dilatation du temps gravitationnelle, une chose contre-intuitive. Je commence par un rappelle pour le cas simple d'un espace-temps statique, et je clarifie comment la gravitation ne change pas le taux d'écoulement du temps bien que les horloges initialement synchronisées ne reste pas synchronisées. Puis on considère deux observateurs A et B en orbite autour d'un trou noir au delà de l'horizon : A suivant une géodésique intersectant l'autre observateur, B, dont la position est fixée (par rapport a la masse). Nous calculons la période entre deux passages mesuré par A et B. Le problème est similaire au problème des jumeaux de Langevin en espace-temps plat mais avec topologie non triviale, et la topologie joue un rôle fondamental. Dans cette problématique il n'y a pas d'accélération pour choisir le référentiel préféré. Je vous explique comment l'espace-temps compact choisit un référentiel préféré. - 19-20 novembre: Séminaire quimpériodique
Octobre 2015
- 15-16 octobre: Journées Louis Antoine (Rennes)
"Conjecture de Calabi et géométrie complexe" - 5-7 octobre: École d'automne supersymétrique à l'Aber Wrac'h
- 2 octobre: Yann Rollin (Université de Nantes)
Titre : Fibrations en Lagrangiens stationnaires et théorie de la déformation
Résumé : Les lagrangiens d'une variété kählérienne (ou symplectique) sont des objets très souples. Afin de trouver des lagrangiens canoniques, on peut considérer les lagrangiens stationnaires introduits par Oh. Les variétés kählériennes toriques fournissent une larges classe d'exemples de fibrations en tores lagrangiens stationnaires. En particulier, en basse dimension, on peut songer à la fibration en cercles à courbure constante d'une sphère ronde. Nous nous intéressons au comportement de telles fibrations lorsque la métrique perd sa symétrie torique, et plus généralement à la théorie de la déformation des lagrangiens stationnaires.
Septembre 2015
- 25 septembre : Paul Baird (LMBA) : cours Master niveau 2
- 11 septembre: Guillaume Idelon-Riton (Institut Fourier)
Juillet 2015
- 3 Juillet : Soutenance de Master 2 deDewi Gleuher
Titre : La dualité de Verdier.
Juin 2015
- 5 juin: Catriona Maclean (Institut Joseph Fourier)
Mai 2015
- 29 mai : Henri Anciaux
- 22 mai : Symposium de géométrie (4 exposés)
- 1 et 8 mai : relache
Avril 2015
- 17 et 24 avril : relache
- 10 avril : Eric Gourgoulhon (Observatoire de Paris)
Titre : Géométrie différentielle avec un ordinateur: le projet SageManifolds - 2-3 avril: Séminaire Quimpériodique
Mars 2015
- 27 mars :Ilaria Mondello (Université de Nantes)
Titre : Le problème de Yamabe sur les Espaces Stratifiés
Résumé : Les espaces stratifiés sont des espaces métriques singuliers qui ont été étudiés d'abord en topologie, et plus récemment d'un point de vue analytique; ils apparaissent naturellement aussi dans le contexte de la géométrie différentielle. Dans cet exposé on s'intéresse au problème de Yamabe sur un espace stratifié: donnée une métrique sur l'espace, on cherche une métrique conforme qui ait courbure scalaire constante. L'existence de cette dernière dépend, d'après un résultat de K. Akutagawa, G. Carron et R. Mazzeo, d'un invariant conforme : la constante de Yamabe locale. On va montrer comment il est possible de calculer cet invariant, en étendant au cadre singulier des résultats de géométrie Riemannienne classique. - 6 mars :Basile Pillet (Univ. Rennes)
Titre : Variétés de carquois, quotients symplectiques et quotients hyperkählériens.
Février 2015
- 27 février : Medhi Lejmi (université de Bruxelles)
Titre : Le J-flow et la stabilité
Résumé : Le J-flow est un flot parabolique introduit par Donaldson. Dans cet exposé, nous allons présenter une condition algebro-géométrique de stabilité qui serait équivalente sous forme de conjecture à l'existence de solutions de l'équation critique du J-flow. Cette conjecture a été prouvée dans le cas torique. Nous présentons aussi des exemples dûs à Fang et Lai et expliquons comment ces exemples sont reliés à la condition de stabilité. Ceci est un travail en commun avec Gabor Székelyhidi. - 13 février : Michael Bulois
Titre : Nappes et tranches
Résumé : Dans le cadre d'une action de groupe (continu) G sur une variété V, on peut définir les nappes comme des sous-ensembles de V à dimension d'orbite constante. L'étude de la géométrie des nappes permet en un sens de comprendre la géométrie de l'action. Je décrirai des techniques qui permettent d'étudier ces nappes, principalement dans le cas de l'action adjointe d'un groupe algébrique sur son algèbre de Lie et dans quelques généralisations (par exemple : dans le cadre de la décomposition polaire). - 6 février : Michele Bolognesi (Univ. Rennes)
Titre : Un tour des questions de rationalité à travers les catégories dérivées
Résumé : Dans cette exposé je vais montrer plusieurs applications faciles de la
théorie des catégories dérivées à des questions de rationalité des variétés
algébriques, par exemple celles qui admettent une structure de fibrations
en quadriques et/ou en intersections de quadriques. Les méthodes partent de
certains objets plus ou moins classiques, comme le groupe de Brauer et la
Jacobienne intermédiaire pour arriver à des idées plus récentes comme les
décompositions semi-orthogonales et la représentabilité catégorielle.
Janvier 2015
- 30 janvier : Lysianne Hari (univ. Pise)
Titre : Propagation d'états cohérents
Résumé : Les questions, et idées de réponses à celles-ci, qui seront présentées dans cet exposé, portent sur les équations aux dérivées partielles vues dans un régime semi-classique. Ces problèmes apparaissent dans de nombreux domaines en physique ou chimie quantique et on se cantonnera au cas des systèmes d’équations de Schrödinger couplées, et avec un petit paramètre noté ε. L’analyse s’effectue dans la limite semi-classique ε → 0 et des notions de stabilité dans cette limite sont abordées pour certaines données localisées dans l’espace des phases : les états cohérents ou paquets d’onde. On s’intéressera en particulier à la notion d’adiabaticité et de validité de celle-ci dans les cadres linéaires puis non-linéaires. - 22-23 janvier: Séminaire Quimpériodique
- 16 janvier : Joël Merker (Orsay)
Titre : Aspects algébriques de la conjecture d’hyperbolicité de Kobayashi.
Résumé :En 1970, Shoshichi Kobayashi conjecture que, génériquement, les complémentaires d’hypersurfaces projectives complexes de grand degré ne contiennent aucune courbe holomorphe entière (transcendante) non constante. Inspiré en cela par le c´elèbre théorème de Picard qui vaut en dimension 1 sur la sphère de Riemann P^1(C) moins trois points distincts.
L’exposé d´ecrira les obstacles substantiels que la sophistication théorique
contemporaine n’a toujours pas surmontés afin de capturer un énoncé val-
able en dimension n > 1 quelconque. - 9 janvier : Christophe Ritzenthaler (univ. Rennes)
Titre : Une formule de Thomae pour les courbes de genre 3 non hyperelliptiques.
Résumé : Une formule de Thomae pour les courbes de genre 3 non hyperelliptiques » « Les formules de Thomae permettent dans le cas hyperelliptique de décrire la jacobienne (par ses constantes thêta) en fonction de l’équation de la courbe. Elles peuvent être vues comme un morphisme de Torelli explicite. Weber en 1876 a donné une expression similaire dans le cas des quartiques planes lisses (courbes de genre 3 non hyperelliptiques). Dans un travail en cours avec Enric Nart nous donnons une nouvelle démonstration de cette formule.