Charte de transports

Mise à jour le   19/11/2024

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Charte de déplacements

Charte des déplacements LMBA
1 Introduction
Les scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du cli-
mat) sont unanimes pour dire que les activités humaines, sont la cause de l’augmentation
de la concentration en CO2 dans l’atmosphère, qui engendre un dérèglement climatique à
l’échelle mondiale. Fort de ce constat, la France s’est engagée via les accords de Paris à
limiter le réchauffement climatique nettement en dessous des 2°C par rapport aux niveaux
préindustriels, ce qui nécessite de réduire les émissions de gaz à effet de serre rapidement et
dans tous les secteurs afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Aujourd’hui, la moyenne des émissions de CO2 en France est de l’ordre de 10 tonnes par
habitants et par an. La stratégie nationale bas carbone adoptée en France prévoit de diviser
ce chiffre par 2 d’ici 2030 et par 6 d’ici 2050.
Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du CNRS assure que « la recherche a
son rôle à jouer, en proposant des solutions mais également en adoptant des pratiques com-
patibles avec cet objectif ». Conformément aux engagements pris par le CNRS, une grande
partie des laboratoires de Mathématiques français dont le LMBA s’engage « à diminuer
l’impact de la recherche française sur l’environnement, tout en conservant son excellence ».
Dans cette direction, les mesures suivantes ont été adoptées en Conseil de Laboratoire le
17 novembre 2023.
2 Engagements, préconisations
• Le laboratoire incite très fortement ses membres à ne prendre l’avion pour leurs mis-
sions, que lorsque le déplacement en train dépasse six heures ; cela exclut en particulier
les trajets Brest-Paris.
• Il demande à ses membres d’organiser leurs déplacements intercontinentaux pour des
séjours d’au moins cinq jours ouvrables.
• Les deux recommandations précédentes valent aussi pour nos invités.
• Le laboratoire encourage plus généralement les mobilités douces. Il s’engage à financer
dans la limite du possible, un éventuel surcoût, du fait qu’un billet de train coûte
plus cher qu’un billet d’avion, ou que l’allongement de la durée du voyage implique
de rajouter des nuits d’hôtel.
• Afin d’évaluer l’impact carbone de ces déplacements, le laboratoire met en place un
formulaire en ligne, permettant à chaque membre du labo, au moment du remplissage
de son ordre de mission, de renseigner l’emprunte carbone de son déplacement. Pour
ne stigmatiser personne, le formulaire est paramétré de façon à ce que chacun ait
accès à son propre historique, et seule la direction à la totalité.
• Pour l’organisation de colloques, la minimisation des trajets polluants devra figurer
parmi les critères pour le choix du lieu.
3 Comparatif train/avion/voiture
Les durées affichées sont celles indiquées par googlemap pour le 17 novembre 2023. Pour
les trajets en avion, elles ne prennent en compte que le temps de vol. Le calcul des emissions
de CO2 est emprunté au site du labo 1.5.
     3.1 Trajet au départ de Brest : émissions de CO2 et durée du trajet.

 

T1

* 1 correspondance à Paris


    3.2 Trajet au départ de Vannes : émissions de CO2 et durée du trajet

Pour les trajets en avion, le trajet Vannes-Nantes est supposé réalisé en train. Le bilan car-
bone de la correspondance gare de Nantes-aéroport est négligé.
Sources : Labo 1.5 et SNCF

      

Vannes1