• La porteuse de projet

Natalia Leclerc

Professeur agrégé de Lettres modernes, ensiegnante à l'IUT de Quimper, membre associé à l'équipe de recherche (EA 4249 Héritages et Constructions dans le Texte et l'Image), Natalia Leclerc est Vice-Présidente à la Culture et au Développement Durable au sein de l'Université de Bretagne Occidentlae, elle est également Co-rédactrice en chef de la revue culturelle brestoise Le Poulailler.

Pour le thème développement durable, elle déploie son action autour de plusieurs axes :

• mise en oeuvre de la politique de développement durable à l'UBO (ex: tri sélectif, amélioration des performances énergétiques, mobilités);
• diagnostic et plan d'actions par le biais du Plan Développement Durable et Responsabilité Sociétale (propre à l'ESR), structuré en 5 axes: gouvernance et stratégie / Formation et Enseignement / Recherche / Gestion environnementale / Politique sociale et ancrage territorial
• participation de l'UBO aux manifestations et aux réflexions locales (métropoles d'implantation), territoriales / régionales (ex: COP BZH), nationales et internationales sur les thématiques DD (ex: COP)

• La face cachée du numérique

 Les installations informatiques (salles de serveurs et parc de machines) de l’UBO ont été conçues à une époque où l'on se préoccupait peu des surcoûts liés à leur consommation énergétique, et encore moins de leur impact sur l'environnement. Les solutions pour réduire cet impact et ses coûts n’étaient pas encore imaginées.

Aujourd’hui, les travaux de recherche ont permis d’identifier que les TIC ont une part importante de l’impact environnemental dû aux activités humaines. Par exemple, en phase d’usage, la production de GES dans le monde est équivalente à celle de l’aviation civile. De ce fait, une démarche de réduction de l’impact environnemental de l’UBO ne peut s’envisager sans prendre en compte la partie TIC dont elle est responsable.

Un prérequis indispensable est le recensement de tous les espaces présentant des équipements informatiques à l’UBO et une mesure du coût qu’ils représentent en termes énergétiques et budgétaires. Il est nécessaire de faire cet état des lieux, en se penchant notamment sur les salles serveurs afin de concevoir les améliorations à apporter. Le dispositif de freecooling de l’IUEM est un exemple d’amélioration, qui reste particulier, puisqu’il a pu être mis en place à l’occasion de travaux de construction, et non de rénovation. Les usages du numériques les moins énergivores doivent être promus, en travaillant à la fois sur les aspects matériels, logiciels et sur les usages.

Les actions proposées sont donc de trois natures :

1. Recensement et état des lieux des infrastructures

2. Conception d'un outil de collecte et de publication en ligne d'informations sur la consommation énergétique et l'impact environnemental des équipements informatiques de l'UBO, à des fins de sensibilisation et d’aide à la prise de décision

3. Opérations de sensibilisation et de pédagogie, et prise de mesures dans nos usages (conférences, tables-rondes expertes, rencontres dans des services volontaires pour expérimenter de nouvelles pratiques, exposition tournant sur les divers sites de l’UBO, et établissement d’une charte « Les bons usages du numérique »).

EN SAVOIR PLUS

Mail : natalia.leclerc@univ-brest.fr

Site internet : http://blogs.univ-brest.fr/ubo-durable/