Au cours de l’évolution, grâce au développement de son cerveau, l’Homme a développé une capacité à vivre en très grands groupes (société planétaire). Cette disposition de l’Homme repose sur sa capacité à développer des concepts, puis à les partager. Ces concepts partagés sont des outils puissants pour vivre en société car ils permettent d’établir des règles de vie commune, de régler les relations entre congénères.
Aujourd’hui nous cherchons à utiliser ces outils et ces concepts pour régler notre relation avec la Nature. Hélas, ça ne marche pas.
A travers les changements climatiques, ce sont les lois et les règles de la Nature qui nous sautent au visage. Ces règles se sont appliquées à tous les êtres vivants, tout au long de leur évolution. L’Homme ne peut que s’y soumettre, ou disparaitre. Pour répondre au changement climatique, l’Homme doit comprendre, et suivre, les lois et les règles de la Nature, pas celles de l’Homme. Dans ce contexte, les racines du changement climatique sont profondes et vont bien au-delà de l’ère industrielle.
Il s’agit donc ici de « désaplatir » la problématique du changement climatique, de lui redonner de la profondeur de champ, d’identifier toutes ses dimensions, et ainsi de rechercher les angles de vue porteurs de solutions.