7 nouveaux défibrillateurs viennent d’être installés sur les campus, portant à 35 le nombre total de DAE à l’université. Qu'est-ce qu'un DAE ? Qui peut s'en servir ? Où les trouve-t-on ? On vous en dit plus sur ces équipements indispensables, accessibles aux étudiantes, étudiants, personnels et usagers de l’université, et plus largement à tous les citoyens qui pourraient en avoir l’usage.
Qu’est-ce qu’un défibrillateur automatisé externe (DAE) ?
Il s’agit d’un dispositif médical qui aide à la réanimation des victimes d’arrêt cardiaque. Le DAE analyse le rythme cardiaque et décide si un choc électrique doit être délivré pour rétablir l'activité du cœur. Grâce à une assistance vocale, l’utilisateur est guidé pas à pas dans son utilisation. Pas besoin d’être formé donc, ni d’être un professionnel, pour savoir l’utiliser. Ainsi, selon le décret n°2007-705 du 4 mai 2007 : « Toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies à l'article R. 6311-14. ».
Dans une vidéo de 3 min, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) vous explique la réanimation cardio-pulmonaire avec l’aide d'un défibrillateur. Visionner.
Une obligation légale
Depuis le 1er janvier 2022 et en application du décret n°2018-1186 du 19 décembre 2018, les ERP « établissements recevant du public » sont soumis à l’obligation de détenir un DAE.
« À l’UBO, nous bénéficions déjà d’un parc de défibrillateurs installés à l’initiative de l’établissement, avant même cette obligation réglementaire », explique Marielle Boucher responsable du service Santé et Sécurité au travail et conseillère de prévention. « Ces équipements sont répartis sur l’ensemble de nos sites : Brest, Plouzané, Morlaix, Quimper, Rennes, Vannes et Saint-Brieuc. Ils font l’objet d’une maintenance préventive semestrielle par un prestataire extérieur. »
35 défibrillateurs au total, dont 7 supplémentaires
Le nouveau DAE du stade du Bouguen est installé en extérieur. Il est ainsi accessible pour tous les usagers de l’équipement.
En cette fin d’année 2024, et pour répondre aux nouvelles obligations règlementaires, 7 DAE supplémentaires ont été installés sur les campus, parfois en complément d’un premier appareil déjà présent.
Les composantes ou sites concernés :
- L’IUT de Quimper
- L’IUT de Brest
- La faculté d’Odontologie
- Le centre de Mobilité internationale (CMI)
- Le bloc des amphis du centre Bouguen
- Le bloc des amphis de la faculté de Droit, Gestion, Économie et AES
- Le stade du Bouguen
Où trouver les défibrillateurs sur nos campus ?
Les DAE sont signalés par une pancarte verte.
Ils sont installés dans les bâtiments dits ERP, c’est-à-dire ceux qui reçoivent du public. À l’UBO, cela concerne 42 bâtiments.
Les DAE y sont stratégiquement placés à des endroits de grands passages, bien visibles de tous les publics et faciles d’accès : accueil, hall d’entrée. Ils sont également identifiés par une signalétique verte spécifique.
Sur chaque porte des salles de cours (amphi, TD, etc.), des consignes d’urgence sont également affichées. Parmi elles, une liste des personnels « sauveteurs secouristes du travail » du site, leurs coordonnées et la localisation du ou des DAE du bâtiment.
« Tous nos appareils sont également recensés sur Géo’DAE, la base nationale de recensement des DAE », précise Marielle Boucher. « Cette base de données permet aux propriétaires de signaler les détails concernant la localisation et l'accessibilité de leurs appareils. Les informations sont ensuite rendues accessibles à tous les citoyens, ainsi qu'aux services de secours et d'aide médicale d’urgence. »
Le premier réflexe reste le 15
L'utilisation d’un DAE n’est qu’un maillon dans la série d’actions à mettre en place en cas d’arrêt cardio-respiratoire :
1. Appelez immédiatement le 15.
2. Réalisez un massage cardiaque.
3. Utilisez le DAE.
Allez plus loin : formez-vous aux premiers secours !
En situation de détresse ou de crise, il peut être difficile de garder la tête froide. C’est pourquoi apprendre les gestes de premiers secours qui vous permettront d’agir immédiatement et efficacement en cas d’incident peut contribuer à sauver une vie.
- Le Suaps organise régulièrement et tout au long de l’année universitaire des sessions de formation en « prévention et secours civique de niveau 1 » (PSC1). Elles sont gratuites pour les étudiantes et étudiants. Les personnels doivent être abonnés au Suaps pour pouvoir en bénéficier (abonnement annuel de 50 € ou 20 € si INM ≤ à 498). Plus d’infos.
- Le service Santé et Sécurité au travail (SST) organise chaque année des formations de sauveteurs secouristes du travail pour les personnels. Des sessions de recyclage obligatoire pour mettre à jour, tous les 2 ans, les connaissances des personnels déjà formés. Mais également des formations initiales pour recruter de nouveaux sauveteurs secouristes du travail. Pour être informé de la tenue de nouvelles sessions, suivez la newsletter interne des personnels, le bulletin des services. « Nous organisons en moyenne deux nouvelles formations initiales chaque année », explique Estelle Bellanger, technicienne de prévention du service SST et formatrice interne. « Au-delà des gestes de premiers secours, ces formations abordent également un volet prévention des risques professionnels. Les demandes de collègues qui souhaiteraient rejoindre ce réseau sont étudiées de façon à conserver la meilleure couverture possible sur l’ensemble de nos sites. Priorité est donnée aux collègues des secteurs les moins bien couverts et où les risques professionnels sont les plus élevés. » À l’université, le réseau des sauveteurs secouristes du travail regroupe 230 personnels formés ! La liste complète par site est accessible aux personnels sur l’intranet du service SST.